Trois indicateurs de alimentation ont été définis, par rappel de 24 heures, en utilisant les
recommandations de document « Indicators for assessing infant and young child feeding
practices – WHO, 2008 ».
- le diversité alimentaire minimale est la proportion des enfants de 6-23 mois qui ont reçu au
moins quatre groupes d’aliments différents parmi les groupes d’aliments suivants : (1) Aliments
à base de céréales ; (2) Légumineuses tel comme arachides, noix ou haricots ; (3) Laits et ses
sous produits ; (4) Viandes/Poissons/Abats ; (5) Oeufs ; (6) Fruits et légumes à chair orange ; (7)
Autres fruits et légumes.
- la fréquence minimale requise des repas qui est calculé sur la base des recommandations de
l’OMS suivantes : (1) deux repas minimum par 24 heures chez les enfants de 6-8 mois encore
allaités ; (2) trois repas minimum par 24 heures pour les enfants de 9-23 mois encore allaités et
(3) quatre repas minimum par 24 heures pour les enfants de 6-23 mois non allaités.
- le régime alimentaire minimal satisfaisant est un score composite combinant la diversité
alimentaire minimale et la fréquence minimale requise des repas. Cet indicateur renseigne mieux
sur le niveau de couverture des besoins nutritionnels des enfants allaités et non allaités.
La consommation du sel iodé des ménages est la proportion de ceux dont le niveau d’iode dans
le sel est de 15 PPM ou plus. De même, la proportion des ménages dont le niveau d’iode est
compris entre 1 et 14 PPM a été définie.
Il y a une étrange préférence pour les âges arrondis comme 14, 26, 38 et 49. Ce qui révèle ainsi
des problèmes d’estimation de l’âge basé sur le calendrier évènementiel en particulier durant les
périodes bien connus comme le Ramadan. Ceci est courant dans les pays en voie de
développement. Ces pics enregistrés durant les périodes de Ramadan, montrent souvent une
sous-estimation de plus ou moins trois mois. Ces erreurs dans l’estimation de l’âge affectent les
mesures de l’insuffisance pondérale et de la malnutrition chronique, basés sur Poids/Age et
Taille/Age.
Il y a aussi une tendance à la baisse du nombre d’enfants dans l’échantillon des plus âgés. Cette
situation pourrait affecter l’estimation de la malnutrition chronique qui est plus fréquente après
24 mois d’âge.