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Système d’information nutritionnelle written on 20 Août 2008, 10.11
Dans la continuité de système d’information nutritionnelle mis en place par le Ministère de la Santécomposé entre autres de deux enquêtes Read More
Avec une superficie de 1.030 700km2, la République Islamique de Mauritanie (RIM) est un des vastes pays de l’Afrique Subsaharienne. Le pays est Read More
Les carences en micronutriments written on 11 Août 2008, 04.22
Les carences en micronutriments (Vitamine A, fer, zinc et iode) sont fréquentes etsont loin d’être contrôlées en dépit des efforts notables dans la Read More

Des infections fréquentes avec une disparité inter-zonale

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    Dimanche, 10 Août 2008
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    Mardi, 27 Septembre 2011
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Les prévalences nationales de la
fièvre, toux avec difficultés respiratoire et diarrhées sont respectivement 21%, 13% et 10% contre
31%, 10% et 18% observées lors de L’EDSM dont la collecte des données a été conduite entre
août 2000 et avril 2001. Cette période englobe celle de la présente enquête nutritionnelle (réalisée
en décembre 2006). Dans les quinze jours précédant le passage des enquêteurs, les régions du Nord
et du Sud Est semblent les moins touchées par les infections comme la fièvre, la toux avec
difficultés respiratoires. Nouakchott s’ajoute à ces régions de part la faible fréquence de la toux
avec difficultés respiratoires qui y prévalait au moment de l’enquête.
Des pratiques d’allaitement et d’alimentation du nourrisson inadéquates d’alimentation du nourrisson et du jeune enfant dans plusieurs régions. Ce nouveau chantier
d’opérationnalisation de la politique Nationale de Développement de la Nutrition débutera par
l’élaboration et la mise en oeuvre d’une stratégie nationale pour l’alimentation du nourrisson et du
jeune enfant. Ceci sera une contribution majeure à la prévention de la malnutrition en complément
aux programmes en cours comme la supplementation en vitamine A, le déparasitage et la
supplementation alimentaire chez les enfants modérément malnutris. Il est par ailleurs important de
maintenir les acquis et renforcer la qualité de ces programmes en cours dans une démarche
intégrée pour la survie de l’enfant.
Des couvertures en interventions à haut impact sur la mortalité des moins de cinq ans en
dessous des objectifs nationaux. La couverture nationale contre la rougeole certifiée par un carnet
de vaccination est de 45% chez les enfants de 12-23 mois tandis que celle décrite par le souvenir
des mères avoisine les 87%.

La couverture de la supplémentation en vitamine A chez ceux de 6-59 mois est de 62%, donc en
dessous de l’objectif fixé de 80%. Aucune région ne s’est détachée pour ses meilleures
performances. Cependant la couverture administrative de la campagne situait ces taux de
supplémentation en vitamine A à partir des fiches de pointage à 97%. Cet écart majeur de 35
points observé entre la couverture décrite par l’enquête et celle établie à partir des fiches de
pointage pourrait s’expliquer par : i) la longue période de rappel de six mois qui pourrait engendrer
des oublis (la dernière campagne précédent l’enquête a eu lieu en juin 2006 et l’enquête en
décembre 2006 soit 6 mois) ; ii) des problèmes liés à la qualité de la micro-planification et de la
distribution des capsules de vitamine A durant la campagne et/ou iii) une campagne de
mobilisation sociale insuffisante.

Une situation similaire a été rencontrée en Afrique de l’Ouest en
Guinée en 2003 où il a été observé un écart important entre la couverture mesurée par les fiches de
pointages (93%) et celle par enquête (68%)12. Toutefois en Guinée, certaines régions avaient des
couvertures plus élevées que d’autres atteignant 80%, ce qui n’est pas le cas de la Mauritanie.
Un enfant sur dix a présenté un épisode de diarrhée dans les quinze jours précédant le passage de
l’enquêteur. Parmi les enfants diarrhéiques, 44% n’ont bénéficié d’aucun traitement. La couverture
en SRO ancienne formule est de 28% et le zinc n’est pas encore introduit dans les politiques et
programmes de lutte contre la diarrhée.

La grande majorité des mères qui recherchent un
traitement/conseils en cas de diarrhée déclarent se diriger vers les services de santé/agents et dans
une moindre mesure vers les parents/amis, guérisseurs traditionnels et agents de santé
communautaire. La structure du recours aux soins/conseils en cas de diarrhée est variable d’une
région à une autre. Le Nord par exemple se distingue par le plus faible recours au système de santé
en cas de besoin de soins au profit des agents de santé communautaire et des guérisseurs. Ce qui
est peut être révélateur d’une faible couverture sanitaire dans cette région.