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Vocation agro-pastorale et fortement dépendantes de la production agropastorale

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    Lundi, 11 Août 2008
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    Mardi, 27 Septembre 2011
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Les résultats montrent que la prévalence nationale de la malnutrition aiguë globale est de 12,7%,
comme observé de façon habituelle dans une période de soudure suivant une année de bonne pluviométrie.
En revanche, celle de la malnutrition aiguë sévère est de 1% alors qu'on attendait 1,8%, la
même prévalence qu'en période post récolte, soit une stabilisation durant l'année; ce qui pourrait
s'expliquer par l'effet des programmes de prise en charge de la malnutrition.

La saisonnalité des variations de taux de malnutrition au niveau national est justifiée par l’ampleur des variations de la
situation dans les régions à vocation agro-pastorale et fortement dépendantes de la production agropastorale.
En effet, les zones centre et sud avec de taux de malnutrition aiguë globale supérieurs à 15% sont, suivant la classification de l’OMS, des zones à situation grave et qui nécessitent des interventions d’urgence. Elles sont suivies par le Sud-est. Des mesures programmatiques fortes sont nécessaires pour baisser pendant toute l’année leurs prévalences à moins de 10%, ce qui se traduira aussi par le lissage de la saisonnalité. Les autres formes de malnutrition sont aussi plus fréquentes dans les régions les plus touchées par la malnutrition aiguë, c'est-à-dire le Sud, le Centre et le Sud Est.

Des recommandations, pour le court et moyen termes, suivantes sont suggérées:
1. L’accélération des programmes d’aide alimentaire ciblant les familles les plus vulnérables pour éviter une plus grande détérioration de la situation nutritionnelle dans les régions du Sud, Centre et Sud Est;
2. Le renforcement, l’élargissement et l’accélération des programmes de prise en charge systématique de la malnutrition aiguë sévère à travers les CRENAS et CRENI dans les régions du Sud, Centre et Sud Est
3. Le renforcement, l’élargissement et l’accélération des programmes de prise en charge de la malnutrition aiguë modérée à travers les CRENAM en accordant la priorité aux régions du Sud, Centre et Sud Est.
4. Définir de nouvelles stratégies de prévention de malnutrition aiguë modérée et chronique chez les enfants en mettant davantage l’accent sur l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant (pratiques d’allaitement maternel et d’alimentation de complément appropriées, supplémentation alimentaire basée sur l’utilisation des produits-prêt-à l’emploi, salubrité des aliments de complément) en plus de l’accès aux services essentiels de santé (vaccination, et
prévention/traitement du paludisme, diarrhée et pneumonie et prévention des grossesses rapprochées), espacement des naissances, de l’accès et aux informations clés la nutrition et la survie de l’enfant et l’amélioration de l’accès des ménages à l’eau potable et à une alimentation familiale diversifiée.

Dans ce cadre, le modèle du programme conjoint enfance, nutrition et sécurité alimentaire mis en oeuvre actuellement, dans le cadre de l’initiative REACH, dans les régions du Sud-Est pourrait être répliqué avec des adaptations dans les régions du Sud et du Centre. De même, la mise en oeuvre de la stratégie nationale pour la survie et le développement de l’enfant serait une contribution majeure. Il est en de même pour la mise en oeuvre prochaine de la stratégie de communication pour la survie de l’enfant récemment validée. Cette dernière met l’accent sur cinq thèmes clefs dont la promotion de l’allaitement maternel exclusif et de l’alimentation de complément.